Amos Edwin Botsford, cultivateur, officier de milice, juge de paix, juge, homme politique et homme d’affaires, né le 25 septembre 1804 à Saint-Jean, Nouveau-Brunswick, décédé le 19 mars 1894. Au cours des années 1830, il fut juge de paix et doyen des juges à la Cour inférieure des plaids communs du comté de Westmorland. Toujours sur le plan local, il servit dans le 2nd Battalion of Westmorland County Militia et devint capitaine en 1823. Neuf ans plus tard, il accédait au grade de lieutenant-colonel et succédait à son père à la tête de cette unité, commandement qu’il conserverait jusqu’en 1867.
Comme sa famille s’intéressait activement aux affaires publiques, Botsford tentât sa chance dans l’arène politique. Candidat aux élections de 1830, il fut défait dans la circonscription de Westmorland qu’avaient occupée son grand-père et son père. Trois ans plus tard, il devint membre du Conseil législatif et le demeura jusqu’à la Confédération. Il siégea également au Conseil exécutif de 1838 à 1840.
À titre de conseiller, Botsford représenta parfois le Nouveau-Brunswick à des pourparlers interprovinciaux et internationaux. En 1836, par exemple, il fut nommé commissaire pour régler la question de la frontière avec la Nouvelle-Écosse ; en 1839, il se rendit à Québec pour déterminer la frontière entre le Bas-Canada et le Nouveau-Brunswick et, la même année, à Washington, à titre de commissaire chargé d’examiner le problème frontalier concernant notre région.
Par la suite, il fit une longue carrière politique et d’homme d’affaires.
Son intervention dans le règlement du litige frontalier avec les États-Unis fit qu’on nomma en son honneur le canton de Botsford.
(Denis Landry)
Ce texte provient de la série « Et si on parlait de toponymie… » publiée dans le Journal Entre Deux Lacs. Elle permet de savoir qui sont ces personnalités dont les noms ont été donnés aux parcs, aux bâtiments, aux rues et aux cantons.